Cantata Profana, Bartók Béla : szöveg, fordítás, és megjegyzés traduit vers le français par Alexandre Cipriani

A Cantata Profana egy Bartók zenei kompozíciója.

Szöveg

Volt egy öregapó,
Volt néki, volt néki
Kilenc szép szál fia,
Testébõl sarjadzott
Szép szál kilenc fia.
Nem nevelte õket
Semmi mesterségre,
Szántásra-vetésre,
Ménesterelésre,
Csordaterelésre;
Hanem csak nevelte
Hegyet-völgyet járni,
Szarvasra vadászni.

Az erdõket járta, hej-haj!
És vadra vadászott, hej!
Kilenc szép szál fiú.
A vadra vadásztak;
Annyit barangoltak,
És addig vadásztak,
Addig-addig, mígnem
Szép hídra találtak,
Csodaszarvasnyomra.
Addig nyomozgattak,
Utat tévesztettek,
Erdõ sûrûjében
Szarvasokká lettek;
Karcsú szarvasokká váltak
Erdõ sûrûjében.

Hej, de az õ édes apjok
Várással nem gyõzte,
Fogta a puskáját,
Elindult keresni
Kilenc szép szál fiát.
Reátalált a szép hídra,
Hídnál csodaszarvasnyomra;
Szarvasnyom után elindult,
El is jutott hûs forráshoz,
Hûs forrásnál szarvasokhoz,
Féltérdre ereszkedett,
Hej, egyre rá is célzott.

De a legnagyobbik szarvas
- Jaj, a legkedvesebb fiú -
Szóval imígy felfelele:
"Kedves édes apánk,
Ránk te sose célozz!
Mert téged mi tûzünk
A szarvunk hegyére,
És úgy hajigálunk
Téged rétrõl rétre,
Téged kõrõl kõre,
Téged hegyrõl-hegyre,
S téged hozzávágunk
Éles kõsziklához:
Ízzé-porrá zúzódsz
Kedves édes apánk!

Fordítás

Il y avait un vieux père
Il avait, il avait
Neuf grands beaux garçons
Engendrés de son corps
Neuf grands beaux garçons
Jamais il ne leur apprit
Aucun métier
Ni agriculteur,
Ni éleveur de chevaux,
Ni éleveur de bœufs
La seule chose qu’il leur enseigna
Ce fut d’aller, de colline en colline,
Chasser le gibier

Ils parcouraient les forêts, ehi ahi !
Et chassaient des animaux sauvages, ehi !
Neufs grands beaux garçons ; quant à eux
Ils chassèrent le gibier
Ils erraient si longtemps
Il chassèrent tant
Jusqu’au moment où
Ils trouvèrent un joli pont
Et des traces de cerf magique
Les suivant,
Ils s’égarèrent
Dans la forêt profonde
Jusqu’à ce qu’ils se transformassent eux-mêmes en cerfs
Qu’ils devinssent des cerfs sveltes
Dans la forêt profonde

Eh ! Mais leur très cher père
Ayant perdu toute patience
Saisit son fusil
Partit chercher
Ses neufs grands beaux garçons
À son tour, il trouva le beau pont
Sur lequel figuraient des empreintes de cerf.
Il se met sur la piste de ces traces
Il arriva à une source fraîche
Et aboutit aux cerfs Une fois agenouillé,
Il en visa un.

Mais le plus grand cerf
– Ah ! Son fils préféré –
Lui tint ces paroles:
« Mon papa chéri,
Jamais plus ne nous vise,
Parce que dans ce cas
Nous t’encornerions
Et nous te balancerions
De pré en pré
De pierre en pierre
De montagne en montagne
Nous te projetterions
Sur un rocher tranchant
Où tu serais réduit en poussière
Mon papa chéri

Megjegyzés

Kiegészítendő

A propos ciprialexandre

Sono un allievo fedele da tre anni. Sono al liceo Louis le Grand (tranne il mercoledì, vado in ungherese a Jacques Decour). Olasz és magyar vagyok, de Párizsban lakom. Dans la vie, j'aime les carottes, mais pas que. J'apprécie énormément la physique, la littérature et l'histoire. Je suis une personne qui n'aime pas être en retard et qui ne supporte ni les fautes d'orthographe, ni les gens qui croient bien chanter alors que non. Mais je ne suis pas psychorigide en même temps hein, il faut savoir trouver un juste milieu entre rigueur et fantaisie ! J'ai également un petit hobby de collection d'emplois du temps ou de numéros de camarades hongrois. ET JE DÉTESTE LE STRAPACSKA ! SURTOUT VENEZ APPRENDRE LE HONGROIS AVEC MOI CE SERA SUPER ! ♥
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